Arrêt de l’utilisation d’herbes toxiques pour la pêche dans la Tshopo : une mesure pour protéger la biodiversité aquatique
La pratique de la pêche à l’aide d’herbes toxiques, couramment observée dans la province de la TSHOPO, située dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a été au cœur d’une importante discussion mercredi 31 juillet 2024. En effet, le Ministre de la Pêche et Élevage, Jean-Pierre ISHIMANGA BWANA, en mission dans cette région, a fermement exhorté les pêcheurs locaux à renoncer à cette méthode dangereuse.
Lors de cette rencontre, le Ministre a souligné l’urgence de mettre fin à cette pratique néfaste, non seulement pour la préservation de l’écosystème aquatique, mais également pour la santé des consommateurs de poisson. En effet, l’utilisation d’herbes toxiques pour étourdir les poissons, bien que répandue dans les localités de BAFWASENDE, ISANGI, YANONGE, YANGAMBI et BASOKO, représente une menace sérieuse pour la biodiversité aquatique. Par ailleurs, ces substances chimiques, souvent peu contrôlées, peuvent contaminer l’eau et poser des risques sanitaires pour la population locale.
S.E.M ISHIMANGA BWANA a rappelé que ces méthodes de pêche sont formellement interdites par la législation congolaise, qui promeut des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. Il a ainsi insisté sur la nécessité pour les communautés de pêcheurs de se conformer aux normes en vigueur. « Il faudra déterminer qu’à Bafwasende, à Isangi, à Yanonge, à Yangambi, à Basoko, qu’on arrête avec l’utilisation d’herbes toxiques pour endormir les poissons et qu’on cesse de pêcher chaque jour de l’année avec des méthodes prohibées », a-t-il déclaré avec fermeté.
Somme toute, cette intervention ministérielle s’inscrit dans une démarche plus large de promotion d’une gestion durable des ressources halieutiques dans la région de la TSHOPO. En cessant l’usage des herbes toxiques, les pêcheurs contribueraient non seulement à la préservation des espèces locales, mais aussi à la protection de leur propre santé et de celle des consommateurs. La transition vers des techniques de pêche respectueuses de l’environnement est donc un impératif pour garantir la pérennité des ressources et le bien-être des communautés locales.
LA RÉDACTION
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