Circulation à Kinshasa : Le président Félix TSHISEKEDI impose une interdiction des sens contraires pour tous les véhicules

Face à la congestion croissante du trafic et aux difficultés de circulation routière à Kinshasa, le président de la République, Félix Tshisekedi, a décidé de prendre des mesures fermes pour remédier à cette situation préoccupante. Dans un effort pour fluidifier le trafic et éviter les embouteillages chroniques qui paralysent la capitale, le chef de l’État a instruit le gouvernement de lancer une vaste campagne de civisme routier. Cette initiative vise à sensibiliser les conducteurs, améliorer l’ordre sur les routes et garantir une circulation plus fluide pour tous.

Dans le cadre de cette campagne, une mesure stricte a été prise : tous les véhicules, y compris ceux des personnalités officielles, sont désormais interdits de rouler à sens contraire. Une pratique courante mais illégale qui exacerbe les problèmes de circulation, créant non seulement des dangers pour les usagers de la route, mais aussi un environnement chaotique sur les principaux axes de la ville. En affirmant cette interdiction, Félix Tshisekedi marque un tournant dans la gestion de la mobilité urbaine à Kinshasa, prônant le respect des règles de circulation pour tous, sans exception.

Le président a insisté sur le fait que cette mesure vise à instaurer une discipline collective, où chaque conducteur, qu’il soit citoyen ou fonctionnaire, doit se soumettre aux mêmes règles de sécurité. Selon lui, le civisme routier est désormais un impératif pour garantir la fluidité et la sécurité sur les routes de Kinshasa, où les embouteillages deviennent un véritable fléau pour les Congolais. Il a ainsi appelé à une prise de conscience collective, soulignant que « le respect des lois de circulation est essentiel pour le bien-être de tous les citoyens ».

La campagne de civisme routier, qui sera mise en œuvre par le gouvernement et les autorités locales, comprendra également des actions de sensibilisation, des contrôles renforcés et des sanctions dissuasives contre les conducteurs récalcitrants. Des panneaux et des messages éducatifs seront placés aux endroits stratégiques pour rappeler les règles de la circulation et l’importance du respect des normes. Cette initiative devrait être accompagnée d’une réorganisation du système de transport public, afin de réduire la dépendance excessive à l’automobile individuelle.

En outre, la mise en place de cette campagne se fera en collaboration avec les forces de l’ordre, qui seront appelées à intervenir de manière plus stricte pour garantir le respect des nouvelles directives. Les autorités ont également promis de renforcer la réhabilitation et l’entretien des infrastructures routières de la ville, afin de rendre les trajets plus fluides et moins pénibles pour les habitants de Kinshasa. Un effort global qui vise à moderniser la capitale et à améliorer la qualité de vie de ses résidents, tout en réduisant l’impact économique des embouteillages, souvent coûteux pour les entreprises et les travailleurs.

En conclusion, la campagne de civisme routier lancée par le président Tshisekedi constitue un pas décisif vers une gestion plus rationnelle et plus efficace de la circulation à Kinshasa. Si elle est mise en œuvre de manière rigoureuse et soutenue, cette initiative pourrait bien représenter une réponse efficace aux problèmes de mobilité qui gangrènent la ville, tout en incitant à un changement de comportement sur les routes congolaises.

LA REDACTION