3 December 2024
Politique

COP29 : La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA défend la place de la RDC en tant que ‘pays-solution’ pour le climat mondial

  • novembre 13, 2024
  • 4 min read
COP29 : La Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA défend la place de la RDC en tant que ‘pays-solution’ pour le climat mondial

La République Démocratique du Congo (RDC) marque sa présence avec force à la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan. Représentant la nation, la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA a été accueillie par le Président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, avant de rejoindre le stand congolais où elle a rencontré la délégation nationale. Composée de hauts responsables, notamment la Ministre de l’Environnement, Ève BAZAÏBA, et Bestine KAZADI, Ministre déléguée à la Coopération internationale et à la Francophonie, cette délégation témoigne de l’engagement résolu du pays pour la cause climatique.

Lors de son allocution, Judith SUMINWA TULUKA a mis en avant l’importance capitale d’une reconnaissance financière appropriée pour la RDC, souvent qualifiée de “deuxième poumon du monde” en raison de ses immenses forêts tropicales. “En tant que pays-solution, il est essentiel que notre contribution au climat mondial soit justement récompensée pour que nous puissions pleinement engager notre transition énergétique“, a-t-elle affirmé, soulignant ainsi l’exigence d’un appui international pour soutenir les efforts de préservation et d’exploitation durable des ressources congolaises.

Le discours de la Première Ministre a également mis en lumière les vastes atouts naturels du pays. La RDC détient en effet d’importants réservoirs de biodiversité et des ressources stratégiques – forêts, tourbières, réserves d’eau douce et gisements de minéraux indispensables à la transition énergétique mondiale, comme le cobalt et le lithium. En ce sens, Mme SUMINWA TULUKA a réitéré la nécessité de tisser des partenariats stratégiques avec d’autres nations et d’encourager des mécanismes de financement, dont la régulation des crédits carbone, pour assurer une gestion juste et durable des ressources congolaises.

L’édition de la COP29, qui accueille plus de 67 000 participants venus du monde entier, se concentre cette année sur les actions urgentes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris. Pour la RDC, cet événement constitue une tribune stratégique pour défendre sa vision de justice climatique, soulignant le rôle crucial que le pays joue dans la préservation de l’équilibre environnemental mondial. Cette vision est renforcée par les interventions de la Ministre Ève BAZAÏBA et de l’ensemble des représentants congolais, qui plaident pour une transition énergétique inclusive et équitable, s’appuyant sur une exploitation réfléchie des ressources locales pour impulser un développement durable.

En outre, la RDC souhaite que la communauté internationale prenne la mesure de son engagement en faveur de l’environnement, tout en appelant à un soutien renforcé pour valoriser ses ressources naturelles. Cet appel résonne avec l’urgence de répondre aux défis climatiques contemporains, alors que le monde entier s’accorde sur la nécessité de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et d’encourager les pratiques de développement durable.

La participation de la RDC à la COP29 réaffirme ainsi son rôle de pilier écologique sur la scène mondiale. En effet, les vastes étendues forestières du pays absorbent chaque année une quantité significative de CO₂, contribuant à atténuer les effets du réchauffement climatique à l’échelle planétaire. “Notre objectif est d’intégrer pleinement la RDC dans la transition énergétique mondiale tout en assurant un avenir prospère pour notre population“, a ajouté Mme SUMINWA TULUKA, plaidant pour une alliance mondiale en faveur de la préservation des écosystèmes.

À travers cet engagement fort, la RDC espère que les résultats de la COP29 offriront un soutien concret à ses aspirations, et marquera un tournant dans la reconnaissance du rôle indispensable des pays détenteurs de richesses naturelles pour répondre aux enjeux climatiques du XXIe siècle.

LA REDACTION

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