Félix TSHISEKEDI renforce les partenariats économiques à l’ONU : Un intérêt américain pour les minéraux stratégiques

En marge des travaux de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies (UNGA79) à New York, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix TSHISEKEDI, a rencontré lundi le Sous-secrétaire d’État américain, José Fernandez, responsable de la croissance économique, de l’énergie et de l’environnement. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des enjeux cruciaux liés aux investissements internationaux dans le secteur minier, notamment ceux portant sur les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques pour la transition énergétique.

Lors de cette réunion, M. Fernandez a présenté au Chef de l’État les résultats d’une table-ronde organisée en collaboration avec Foreign Policy, qui a rassemblé des acteurs clés du secteur privé et des gouvernements pour explorer les opportunités de partenariat. Le Sous-secrétaire a exprimé la volonté des États-Unis de s’engager activement dans la transformation locale des minéraux stratégiques, notamment le coltan, le cobalt, le lithium et le cuivre, des ressources essentielles pour la transition énergétique mondiale.

« Nous sommes ici pour vous rassurer de l’intérêt des États-Unis à investir en RDC », a déclaré M. Fernandez. Cette affirmation souligne l’importance croissante de la RDC dans le paysage mondial des ressources naturelles, en particulier dans le contexte de la transition énergétique, qui nécessite une augmentation significative de la production de ces minéraux.

Félix TSHISEKEDI, pour sa part, a souligné la nécessité d’un partenariat mutuellement bénéfique, axé sur le développement durable et la création d’emplois pour les Congolais. En effet, la RDC, riche en ressources naturelles, est stratégiquement placée pour devenir un leader dans la fourniture de matériaux critiques pour les technologies vertes, telles que les batteries et les énergies renouvelables.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large visant à établir des relations économiques solides entre la RDC et les États-Unis. En intégrant les entreprises américaines dans le processus de transformation des minéraux, la RDC pourrait non seulement accroître ses capacités industrielles, mais également renforcer son économie locale, tout en répondant aux exigences environnementales croissantes.

Il est impératif que les autorités congolaises mettent en place un cadre réglementaire favorable pour attirer ces investissements, en garantissant la transparence et la durabilité des projets miniers. Cette approche pourrait également servir de modèle pour d’autres pays riches en ressources naturelles, en mettant l’accent sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.

En conclusion, la rencontre entre Félix TSHISEKEDI et José Fernandez marque une étape significative vers la consolidation des partenariats économiques entre la RDC et les États-Unis, avec des implications profondes pour l’avenir de l’industrie minière congolaise et son rôle dans la transition énergétique mondiale.

LA RÉDACTION