La Banque Mondiale propose des réformes pour transformer les entreprises publiques congolaises en moteurs de croissance
Lors d’une audience tenue à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la Banque mondiale a suggéré une série de mesures visant à revitaliser les entreprises publiques congolaises. Ces propositions incluent un appui budgétaire substantiel, un recrutement compétitif et technique, ainsi qu’un programme de formation et de renforcement des capacités. Ces initiatives visent à faire des entreprises publiques des vecteurs de croissance économique durable.
Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi, Sao Tomé-et-Principe, a détaillé les solutions envisagées. Selon lui, “nous avons discuté de ce que l’on peut initier tout en utilisant les instruments de la Banque mondiale comme l’appui budgétaire, en utilisant les projets comme +Encore+ non seulement pour arriver à un recrutement compétitif, technique parce que tout est au niveau des ressources humaines.” Cette déclaration souligne l’importance cruciale des ressources humaines pour le développement des entreprises publiques.
En outre, M. Zeufack a insisté sur la nécessité de “travailler pour la formation, le renforcement des capacités de ces entreprises”. Cette démarche vise à doter les entreprises publiques de compétences pointues tant au niveau de la direction que des conseils d’administration. “Il faut absolument des compétences pointues dans la direction mais aussi au conseil d’administration des entreprises du portefeuille si on veut des résultats“, a-t-il ajouté.
Les réformes proposées s’inscrivent dans une perspective plus large de modernisation et de rationalisation des entreprises publiques en RDC. La Banque mondiale estime que l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des ressources humaines est essentielle pour atteindre des résultats tangibles et pérennes. En s’appuyant sur des programmes tels que +Encore+, l’institution vise à instaurer des pratiques de recrutement et de gestion basées sur la compétence et la transparence.
La collaboration entre la Banque mondiale et le ministère du Portefeuille se veut également stratégique, en intégrant des mécanismes de suivi et d’évaluation rigoureux pour mesurer l’impact des réformes mises en place. Cette approche holistique est essentielle pour garantir que les entreprises publiques puissent véritablement devenir des moteurs de croissance et de développement économique pour le pays.
LA RÉDACTION
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