La Cour Militaire de Kinshasa déclare son incompétence dans le procès de Salomon KALONDA
Ce lundi 08 juillet, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a rendu un arrêt notable en se déclarant incompétente pour juger Salomon KALONDA DELLA, un proche collaborateur de Moïse KATUMBI, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023. Cette décision s’appuie sur le statut de sénateur de Kalonda en République démocratique du Congo. L’information a été communiquée par son avocat, Hervé DIAKIESE, sur le réseau social X.
Dans son message, Me DIAKESE a précisé : “La Cour militaire de Kinshasa Gombe se déclare incompétente à juger Salomon KALONDA au regard de sa qualité de sénateur. Arrêt du 8 juillet 2024 déclinatoire de compétence.”
Cette déclaration marque un tournant significatif dans le dossier judiciaire de Salomon KALONDA, impliqué dans une affaire sensible suite à sa position influente aux côtés de Moïse KATUMBI. En vertu de son statut de sénateur, il bénéficie d’une protection juridique particulière, rendant la Cour militaire inapte à se prononcer sur son cas.
La décision de la Cour militaire soulève des questions sur les procédures judiciaires à suivre pour les personnalités politiques de haut rang en RDC. Le statut de sénateur de KALONDA, mentionné dans l’arrêt, souligne l’importance de la distinction entre les différentes juridictions compétentes, un aspect crucial dans la garantie de la justice et de l’équité devant la loi.
Le contexte de cette affaire est d’autant plus complexe qu’il implique des personnalités politiques majeures de la scène congolaise, ajoutant une dimension politique à une question essentiellement judiciaire. La protection conférée par le statut de sénateur renforce la nécessité de respecter les procédures légales spécifiques applicables aux membres du corps législatif.
Cette affaire est suivie de près, tant par les observateurs nationaux qu’internationaux, illustrant les défis auxquels est confronté le système judiciaire congolais dans la gestion des dossiers impliquant des figures politiques influentes. La suite de ce dossier reste à déterminer, avec une probable saisine des instances judiciaires compétentes pour statuer sur les accusations.
LA RÉDACTION
En savoir plus sur Le Colibri Presse
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.