L’Ambassadeur de la République du Congo plaide pour un rôle Accru de Denis SASSOU-NGUESSO dans la résolution des conflits

Le jeudi 8 août 2024, à Kinshasa, l’ambassadeur de la République du Congo Brazzaville en République Démocratique du Congo, Cyprien Sylvestre MAMINA, a exprimé son point de vue sur le rôle potentiel du président Denis SASSOU-NGUESSO dans la résolution des conflits en Afrique centrale. Cette déclaration a été faite à l’issue d’une audience accordée par la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse KAYIKWAMBA.

Cyprien Sylvestre MAMINA a souligné l’importance de considérer Denis SASSOU-NGUESSO comme un acteur clé dans la résolution des crises qui affectent la sous-région. Selon lui, “La République Démocratique du Congo devrait considérer le président congolais comme quelqu’un qui peut régler les problèmes dans la sous-région d’Afrique centrale“. Il a ajouté que les relations étendues de SASSOU-NGUESSO avec divers acteurs régionaux pourraient constituer un atout précieux pour aborder les questions difficiles, notamment la crise persistante en RDC.

Il a fait valoir que les contacts étendus de SASSOU-NGUESSO avec différents dirigeants et parties prenantes pourraient jouer un rôle déterminant dans la médiation et la résolution des conflits en cours. Le président congolais, selon l’ambassadeur, possède une expertise diplomatique et une influence qui pourraient aider à établir des solutions durables pour les défis qui secouent l’Afrique centrale.

L’audience entre MAMINA et Thérèse KAYIKWAMBA a également permis d’aborder la nécessité d’une coopération renforcée entre les pays de la région pour faire face aux crises humanitaires et sécuritaires. La ministre Thérèse KAYIKWAMBA a pris note de la proposition et a exprimé son intérêt pour toute initiative susceptible de favoriser la paix et la stabilité en RDC et au-delà.

Bien que l’idée de confier un rôle de médiation à Denis SASSOU-NGUESSO semble prometteuse, elle devra être accompagnée de démarches concrètes et d’une coopération étroite entre les États de la sous-région. Les défis logistiques et politiques devront être surmontés pour assurer l’efficacité de toute initiative de médiation.

La proposition avancée par l’ambassadeur Cyprien Sylvestre MAMINA offre une perspective intéressante sur la manière dont les dirigeants régionaux peuvent contribuer à la résolution des conflits en Afrique centrale. L’implication potentielle de Denis SASSOU-NGUESSO pourrait représenter une avancée significative pour la paix et la stabilité dans la région, à condition que les conditions et les mécanismes nécessaires soient mis en place.

LA RÉDACTION