Le Chef de l’État Lève le Rideau sur la 5e Édition du Congrès de Neurochirurgie en RDC : Vers un Avenir Plus Sain pour les Congolais

Ce mardi, au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Félix TSHISEKEDI, a lancé officiellement la 5e édition du Congrès de l’Association Continentale des Sociétés de Neurochirurgie (CAANS 2024). Organisé pour la deuxième année consécutive à Kinshasa par la Société Nationale de Neurochirurgie (SCNC), ce congrès revêt une importance capitale, tant pour le domaine médical que pour l’avenir de la santé en RDC. L’événement est marqué par des discussions de haut niveau et des opérations chirurgicales, permettant ainsi un véritable progrès dans le traitement des pathologies neurochirurgicales en Afrique.

Dans son discours d’ouverture, le Président Tshisekedi a souligné l’importance de telles rencontres qui visent à « faire avancer les soins neurochirurgicaux et à renforcer les systèmes de santé au bénéfice de tous nos citoyens ». En effet, ces événements, selon lui, sont essentiels pour « le partage des connaissances et des avancées dans des domaines spécialisés où trop de patients décèdent prématurément faute de soins appropriés, à l’exception de quelques chanceux pouvant être évacués en urgence à l’étranger ».

Le Chef de l’État a également salué les progrès notables réalisés dans le domaine de la neurochirurgie en Afrique, précisant que, « aujourd’hui en RDC et dans plusieurs pays d’Afrique, le traitement neurochirurgical est une réalité accessible à tous, qu’il s’agisse d’adultes ou d’enfants, d’hommes ou de femmes ». Cette déclaration témoigne des progrès significatifs réalisés dans l’accès aux soins neurochirurgicaux dans le pays.

Le Président des neurochirurgiens congolais, le Dr Ntalaja Jeff, a fait un point détaillé sur les avancées du pays dans ce domaine. Il a rappelé qu’il y a 35 ans, la RDC ne comptait que deux neurochirurgiens. Cependant, grâce à l’engagement du Chef de l’État, le pays en compte aujourd’hui 24, et il est prévu d’en former 50 d’ici trois ans. « Aujourd’hui, nous avons une capacité nationale renforcée et une meilleure prise en charge des patients sur place », a-t-il ajouté avec fierté. Cette évolution remarquable est une illustration de l’engagement du gouvernement pour la formation de professionnels de santé qualifiés dans des spécialités cruciales telles que la neurochirurgie.

Le Dr Ntalaja a aussi révélé que, pendant plus de 35 ans, « 80% des patients étaient évacués à l’étranger pour des soins neurochirurgicaux ». Cependant, grâce aux réformes et aux investissements dans le secteur, la situation a considérablement changé. Aujourd’hui, les hôpitaux de Kinshasa, Lubumbashi et de l’Est du pays sont équipés de matériel de pointe pour la réalisation d’interventions neurochirurgicales complexes. « Ces avancées s’étendront bientôt au centre et au nord du pays, afin d’assurer une couverture nationale », a précisé le président de la SCNC.

La tenue de ce congrès à Kinshasa, capitale du pays, est une occasion exceptionnelle pour la RDC de se positionner comme un centre d’excellence en neurochirurgie en Afrique centrale. Il marque également une volonté de la part du gouvernement congolais de renforcer l’infrastructure de santé et d’assurer une meilleure couverture des soins à l’échelle nationale. Le gouvernement s’engage à offrir des soins de qualité à tous ses citoyens, sans distinction géographique.

En conclusion, la 5e édition du Congrès de la CAANS s’inscrit dans une dynamique de transformation du secteur de la santé en RDC. L’événement représente un tournant dans la lutte pour un meilleur accès aux soins de santé spécialisés, et plus particulièrement dans le domaine neurochirurgical, qui est un enjeu majeur pour la santé publique en Afrique. Cette initiative est un pas de plus vers la réalisation des objectifs de développement durable, particulièrement ceux visant à garantir l’accès de tous à des soins de santé de qualité.

LA REDACTION