Les candidats magistrats renoncent à leurs actions suite aux assurances du Conseil Supérieur de la Magistrature

Les candidats magistrats en attente de leur nomination ont déclaré vendredi 23 août qu’ils renonçaient à toutes les actions qu’ils avaient initialement projeté d’entreprendre pour faire entendre leurs revendications. Cette décision a été prise à la suite d’une audience accordée à 26 de leurs délégués par le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Dieudonné KAMULETA, dans la salle de la Cour constitutionnelle, selon une source officielle citée par l’Agence Congolaise de Presse (ACP).

Au cours de cette rencontre, les discussions ont principalement porté sur la nécessité de maintenir un climat de sérénité au sein de la corporation. Le Président du CSM a insisté sur l’importance de préserver la paix sociale et la stabilité au sein du corps judiciaire, soulignant que toute agitation pourrait compromettre les efforts en cours pour l’amélioration des conditions de travail des magistrats.

Par ailleurs, Dieudonné KAMULETA a rassuré les candidats que leur nomination, tant attendue, était un acquis incontestable. Toutefois, il a précisé que cette nomination reste tributaire de la mise à disposition préalable des moyens nécessaires à leur formation et à leur affectation. Selon les informations recueillies, il s’agirait notamment de garantir que les ressources logistiques et financières soient en place pour accueillir ces nouveaux magistrats dans les meilleures conditions possibles.

En conséquence, les candidats magistrats ont choisi de faire preuve de patience et de renoncer aux actions qu’ils avaient envisagées pour revendiquer leur nomination. Ce renoncement est perçu comme un signe de maturité et de confiance dans les engagements pris par le Conseil supérieur de la magistrature. En dépit de la prolongation de leur attente, les candidats demeurent convaincus que leurs préoccupations seront prises en compte dans les meilleurs délais, une fois les conditions requises réunies.

Ainsi, cette audience marque une étape cruciale dans la gestion des attentes des candidats magistrats, tout en soulignant la responsabilité du CSM de veiller à ce que le processus de nomination soit mené dans le respect des normes et des exigences professionnelles.

 LA RÉDACTION