L’INRB prend en charge la conservation des vaccins contre la MPOX

La RDC a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre la MPOX, aussi appelée variole du singe. Le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a annoncé, ce jeudi 05 septembre, que l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) sera chargé de la conservation des vaccins destinés à combattre cette maladie. Cette déclaration a été faite lors de la réception officielle du premier lot de vaccins à l’aéroport international de N’djili, à Kinshasa.

En effet, le Ministre de la Santé, le Dr Roger Samuel KAMBA, a tenu à rassurer la population sur la capacité du pays à conserver ces vaccins dans des conditions optimales. Selon lui, le pays dispose de l’infrastructure nécessaire pour assurer la chaîne de froid, indispensable à la bonne conservation des vaccins. « _Nous avons tout ce qu’il faut pour conserver correctement le vaccin. Nous avons une grande expérience dans ce domaine et nous disposons des moyens logistiques adéquats_ », a précisé le Dr KAMBA. En effet, grâce au partenariat avec le Hub de Gavi et les installations de l’INRB, le vaccin sera conservé à une température inférieure à -30°C, conformément aux normes internationales.

Cette initiative marque un tournant décisif dans la gestion de la crise sanitaire liée à la MPOX en RDC. Le rôle de l’INRB, avec son expertise avérée dans la gestion de vaccins et d’autres produits biologiques, est un gage de sécurité pour la population congolaise. En outre, la présence du Hub de Gavi, reconnu mondialement pour son expertise dans la distribution de vaccins, offre une garantie supplémentaire quant à l’efficacité du dispositif de conservation.

Par ailleurs, la réception de ce premier lot de vaccins s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large de lutte contre la MPOX. En effet, la RDC, en collaboration avec ses partenaires internationaux, compte déployer une stratégie coordonnée de vaccination pour endiguer la propagation du virus. Le Ministre de la Santé a réitéré l’engagement du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire de la population.

En somme, la mise en place de ce dispositif de conservation, couplée à l’expérience logistique de l’INRB, constitue une avancée significative dans la réponse nationale à la MPOX. Il ne fait aucun doute que cette nouvelle étape renforcera les capacités du pays à faire face aux futures urgences sanitaires.

LA RÉDACTION