Modernisation énergétique de la Tshopo : La Première Ministre Judith SUMINWA visite quelques services publics

Lors de sa récente visite à Kisangani, la Première ministre Judith SUMINWA TULUKA a exprimé une volonté renouvelée de résoudre les défis énergétiques de la province de la Tshopo. Au-delà de sa participation à la commémoration du Genocost, elle s’est rendue à plusieurs services publics, témoignant de son engagement à améliorer les infrastructures essentielles de la région. Parmi les sites visités, le barrage hydroélectrique de la Tshopo a particulièrement retenu son attention.

Ce barrage, conçu pour fournir 19 mégawatts d’électricité, ne produit actuellement que 3 mégawatts, ce qui représente une fraction de sa capacité nominale. Cette inefficacité compromet la fourniture d’énergie à Kisangani et à ses environs, une situation qui exige des solutions urgentes et innovantes. Consciente de l’impact de cette insuffisance énergétique sur le développement local, la Première ministre a exhorté le ministre des Ressources hydrauliques et le Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL) à élaborer rapidement un plan d’action pour maximiser l’utilisation du potentiel hydroélectrique de la région.

La Cheffe du Gouvernement a souligné que “les solutions de financement existent” et a insisté sur la nécessité d’explorer toutes les avenues possibles pour remédier à cette situation critique. Cette déclaration met en lumière l’importance stratégique du barrage hydroélectrique, non seulement comme source d’énergie renouvelable, mais aussi comme moteur de croissance économique pour la Tshopo.

En parallèle de cette initiative, il est essentiel de rappeler l’importance de l’hydroélectricité dans le mix énergétique du Congo. Avec un potentiel estimé à plus de 100 000 mégawatts, la RDC possède l’un des plus grands potentiels hydroélectriques non exploités au monde. La modernisation et l’optimisation de centrales existantes comme celle de la Tshopo sont donc cruciales pour atteindre les objectifs nationaux en matière de développement durable et d’autosuffisance énergétique.

La visite de la Première Ministre à Kisangani marque ainsi une étape déterminante dans la réactivation du potentiel énergétique de la région. Cette initiative, si elle est mise en œuvre avec succès, pourrait non seulement résoudre les déficits énergétiques actuels mais aussi positionner la Tshopo comme un exemple de réussite dans l’exploitation des ressources hydroélectriques. Les prochaines étapes consisteront en la formulation d’un plan concret qui mobilise les ressources disponibles, tant financières qu’humaines, pour revitaliser la production électrique et ainsi améliorer la qualité de vie des habitants de la région.

LA RÉDACTION