RDC : Augmentation préoccupante du taux de létalité dû à la variole du singe
La République démocratique du Congo (RDC) fait face à une montée inquiétante du taux de létalité lié à la variole du singe, également connue sous le nom de Mpox. Selon un communiqué publié ce mardi par le ministère de la Santé publique, ce taux est passé de 0,21 % à 1 % au 23 novembre 2024. Cette hausse intervient après la notification de 893 nouveaux cas suspects, dont 42 confirmés et 9 décès parmi les cas suspects durant la semaine 47.
Depuis le début de l’épidémie, le 14 août 2024, la RDC, pays comptant près de 120 millions d’habitants, a enregistré un total de 49.056 cas suspects, parmi lesquels 10.846 cas confirmés et 1.193 décès. Cette augmentation notable du taux de létalité au cours des dernières semaines suscite des inquiétudes quant à l’évolution de la situation sanitaire et à l’efficacité des mesures de réponse déployées.
Au cours de la semaine 47, les autorités sanitaires ont signalé 893 cas suspects, marquant une intensification de la propagation du virus. Parmi ces cas, 42 ont été confirmés en laboratoire, tandis que 9 décès ont été enregistrés. Comparativement à la semaine précédente (semaine 46), où le taux de létalité était de 0,21 %, cette hausse à 1 % souligne la gravité de l’épidémie et l’urgence d’une intervention renforcée.
Cette recrudescence de la variole du singe met à rude épreuve le système de santé congolais, déjà fragilisé par d’autres épidémies telles que le choléra et la rougeole. Les autorités sanitaires appellent à une mobilisation accrue des partenaires nationaux et internationaux pour contenir cette épidémie. Le ministère de la Santé insiste notamment sur l’importance du dépistage rapide, de l’isolement des cas confirmés, ainsi que de la sensibilisation des communautés à travers des campagnes de communication adaptées.
Face à cette situation critique, plusieurs recommandations s’imposent. D’une part, il est nécessaire de renforcer la capacité des laboratoires pour une confirmation rapide des cas. D’autre part, des efforts accrus doivent être consacrés à la vaccination des groupes les plus vulnérables et à la fourniture d’équipements de protection pour les personnels de santé. Enfin, la communauté internationale est appelée à soutenir financièrement et logistiquement la RDC dans cette lutte contre la variole du singe.
En conclusion, l’augmentation du taux de létalité dû à la variole du singe en RDC constitue une alerte majeure. Si des actions concertées ne sont pas entreprises rapidement, cette épidémie risque de prendre une ampleur plus dramatique, mettant en péril la santé publique dans un pays déjà confronté à de multiples défis sanitaires.
LA RÉDACTION
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