Réponse du Bureau du CSM aux propos du Vice-ministre de la Justice sur la tentative d’évasion à la Prison de Makala : Les Magistrats ne sont pas responsables
Le Bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a vigoureusement rejeté les accusations portées par le Vice-ministre de la Justice concernant la responsabilité des magistrats dans la récente tentative d’évasion à la prison centrale de Kinshasa. Cette prise de position a été officialisée lors d’une rencontre où le communiqué a été lu par Jean Paul MUKOLO, premier vice-président du Bureau du CSM.
Le Vice-ministre de la Justice avait précédemment attribué la responsabilité de l’incident aux magistrats, suscitant des réactions de surprise et de mécontentement au sein de la communauté judiciaire. Selon le Bureau du CSM, ces accusations sont non seulement infondées mais aussi préjudiciables à l’intégrité et à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Dans son communiqué, Jean Paul MUKOLO a souligné que les magistrats avaient respecté leurs fonctions et que la tentative d’évasion résultait de failles dans la gestion de la prison, et non d’une négligence ou d’une complicité des membres du corps judiciaire.
Le Bureau du CSM a également insisté sur la nécessité de procéder à une enquête approfondie pour identifier les véritables causes de l’incident et pour mettre en œuvre des mesures correctives afin d’améliorer la sécurité dans les établissements pénitentiaires. Cette réponse vise à dissiper les malentendus et à rétablir la confiance dans le système judiciaire, en assurant que les accusations infondées ne détériorent pas davantage la situation déjà complexe au sein des institutions pénitentiaires.
En outre, le Bureau du CSM a appelé à une collaboration constructive entre les différents acteurs du secteur de la justice pour faire face aux défis actuels. Cette approche vise à garantir la transparence et l’efficacité des procédures judiciaires, tout en renforçant la sécurité dans les établissements de détention.
L’incident de la prison de Kinshasa met en lumière les tensions croissantes entre les différents acteurs de la justice et souligne l’importance de la responsabilité et de la coopération dans la gestion des crises pénitentiaires. La réponse du Bureau du CSM marque un pas vers la résolution des conflits internes et la promotion d’une justice équitable et transparente.
LA RÉDACTION
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