3 October 2024
Politique

Variole du singe en RDC : 13 morts et plus de 300 cas dans le MAÏ-NDOMBE, l’épidémie s’étend

  • août 29, 2024
  • 3 min read
Variole du singe en RDC : 13 morts et plus de 300 cas dans le MAÏ-NDOMBE, l’épidémie s’étend

La province du MAÏ-NDOMBE, est actuellement confrontée à une épidémie préoccupante de la variole du singe (MPOX). En effet, à la 34ème semaine épidémiologique, les Autorités sanitaires ont enregistré 13 décès sur un total de 312 cas répertoriés dans les 14 zones de santé rurales de cette province.

Selon les informations recueillies par l’Agence Congolaise de Presse (ACP) auprès de sources sanitaires, cette épidémie a touché l’ensemble des zones de santé de la région. Le Dr Francis KAMBOL YAV, médecin chef de la division provinciale de santé au MAÏ-NDOMBE, a précisé que “ la zone de santé d’INONGO se classe en tête avec 111 cas contre 4 décès, suivie de celle d’OSHWE avec 26 cas contre 3 décès “. Ces données montrent clairement que l’épidémie continue de se propager, touchant de nombreuses communautés rurales.

En outre, la répartition géographique des cas met en lumière une concentration notable des infections dans certaines zones spécifiques, notamment INONGO, qui représente à elle seule plus du tiers des cas signalés. Cette situation pourrait indiquer des facteurs locaux facilitant la transmission du virus, nécessitant ainsi des interventions ciblées pour contenir la propagation.

Par ailleurs, le taux de mortalité associé à cette épidémie, bien qu’inférieur à celui observé lors d’autres flambées épidémiques en Afrique, reste préoccupant. La létalité de 4,17 % (13 décès sur 312 cas) souligne l’importance d’une prise en charge médicale rapide et efficace pour les personnes atteintes, ainsi que la nécessité de renforcer les mesures de prévention dans les zones touchées.

Enfin, il est crucial de rappeler que la variole du singe, une maladie virale rare mais potentiellement grave, se transmet principalement par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’animaux infectés, ainsi que par contact prolongé avec des sécrétions respiratoires humaines. À cet égard, les efforts pour sensibiliser les communautés locales sur les pratiques de prévention restent essentiels pour endiguer l’épidémie.

Pour clore, face à la montée des cas de variole du singe dans le MAÏ-NDOMBE, une coordination renforcée des efforts de réponse sanitaire est nécessaire pour prévenir une propagation plus large de l’épidémie dans la région. Les Autorités sanitaires, appuyées par des partenaires internationaux, doivent intensifier les campagnes de vaccination, renforcer la surveillance épidémiologique et améliorer l’accès aux soins pour les populations affectées.

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