Vital KAMERHE dénonce le silence international face à l’agression Rwandaise et appelle à des sanctions
Le Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Vital KAMERHE, a exprimé un profond regret face à l’inaction de la communauté internationale, en particulier des pays francophones, concernant l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC. Lors de la 49ème session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) à Montréal, au Canada, il a vigoureusement dénoncé le silence assourdissant de cette communauté.
« À ce jour, le nombre de morts occasionnés par cette guerre d’agression et de pillage des ressources de la RDC est estimé à plus de 10 millions sans que la communauté internationale, dont nos pays francophones sont membres à part entière, ne hausse le ton pour sanctionner et décourager ainsi les pays agresseurs, dont le degré de crime commis sur le sol congolais dépasse tout entendement. Ce qui se passe dans mon pays est autant dramatique que la situation que la communauté internationale continue de déplorer en Ukraine et au Moyen Orient », a-t-il regretté.
Ce conflit meurtrier, souvent éclipsé par d’autres crises mondiales, a été maintes fois documenté par des experts des Nations Unies et divers rapports de la Mission d’observation de l’ONU, mettant en lumière la convoitise pour les richesses minières de la RDC. Ces ressources, exploitées illégalement, bénéficient principalement aux pays agresseurs et à leurs alliés.
En réponse à cette situation alarmante, la RDC a obtenu l’adoption d’une résolution par l’APF condamnant fermement le Rwanda et l’Ouganda. Kamerhe a souligné l’importance de cette démarche : « Nous venons de faire adopter une résolution qui condamne l’agression, l’évasion, la violation de l’intégrité territoriale de la RDC et sa souveraineté. Cette résolution met en exergue et condamne les morts et les violences de tout genre perpétrées par le M23, et ceux qui le soutiennent le Rwanda et l’Ouganda ».
Notons que cette résolution représente une avancée significative pour la RDC, car elle vise non seulement à dénoncer les exactions commises, mais aussi à exhorter la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette tragédie humanitaire.
LA RÉDACTION
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