Diabète en RDC : Plus de 17.000 vies perdues chaque année, un défi de santé publique crucial
À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre de chaque année, la République démocratique du Congo (RDC) se retrouve face à un enjeu sanitaire alarmant. Selon des informations obtenues ce jeudi 14 novembre de source officielle par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), le diabète serait responsable de plus de 17.000 décès annuels dans le pays, soulignant l’urgence de renforcer les politiques de prévention et de prise en charge de cette pathologie chronique.
En effet, le Ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévoyance sociale, Dr Roger Samuel KAMBA, a précisé l’ampleur de la crise en rappelant que, selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), plus de 537 millions de personnes dans le monde vivent actuellement avec le diabète. En RDC, environ 7% de la population serait affectée par cette maladie, ce qui en fait une priorité de santé publique pour le pays.
D’un point de vue statistique, les chiffres montrent que la RDC ne fait pas exception à la tendance mondiale, où l’incidence du diabète continue d’augmenter. Cette progression est souvent liée à des facteurs de risque comme l’évolution des modes de vie, la sédentarité, et l’accès limité aux soins. Par conséquent, il est essentiel que le Gouvernement et les parties prenantes œuvrent ensemble pour adopter des stratégies de sensibilisation et de prévention efficaces.
Par ailleurs, le Dr KAMBA a souligné que cette situation exige non seulement une réponse immédiate en termes de soins, mais également une approche proactive pour prévenir l’apparition de nouveaux cas. En effet, il est crucial d’instaurer des programmes de dépistage et d’éducation à la santé pour encourager des habitudes de vie plus saines dans la population congolaise, notamment par une alimentation équilibrée et une pratique régulière d’activité physique.
En somme, la Journée mondiale du diabète rappelle à quel point cette maladie constitue un défi de santé majeur pour la RDC, nécessitant des interventions adaptées et continues pour réduire la mortalité et améliorer la qualité de vie des patients.
LA RÉDACTION
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