22 January 2025
Découverte

La RDC lance sa campagne officielle pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies

  • décembre 19, 2024
  • 4 min read
La RDC lance sa campagne officielle pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies

Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Tshisekedi, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a officiellement lancé, ce mercredi à Kinshasa, la campagne pour la candidature de la République Démocratique du Congo (RDC) en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. Cet événement d’envergure marque une étape cruciale dans la politique diplomatique du pays, résolument tournée vers la réaffirmation de son influence internationale.

Depuis son accession au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi n’a cessé de déployer une diplomatie active et proactive visant à repositionner la RDC dans le concert des nations. Lors de sa dernière intervention à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Chef de l’État avait affirmé sans équivoque que « une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découleront ».

Cette déclaration, loin d’être un simple engagement de circonstance, traduit la volonté de la RDC de contribuer activement à la gestion des grands enjeux mondiaux, notamment la paix et la sécurité internationales. En effet, le Conseil de sécurité reste l’organe central des Nations Unies chargé de maintenir la stabilité globale, ce qui confère à la candidature congolaise une dimension stratégique, tant pour le pays que pour l’ensemble du continent africain.

Dans son discours solennel devant un parterre de personnalités publiques, Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné l’importance de ce retour de la RDC au sein de l’organe onusien : « Après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat membre du Conseil de sécurité, soutenu par l’Union Africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ». Ce soutien régional constitue un atout de taille pour le succès de la candidature congolaise, reflétant une solidarité continentale face aux défis communs.

La RDC, en tant que géant africain doté d’immenses ressources naturelles et occupant une position stratégique au cœur du continent, aspire à défendre les intérêts de l’Afrique et à œuvrer pour un multilatéralisme rénové. Cette ambition repose sur une diplomatie inclusive et coopérative, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies.

Pour conforter la pertinence de cette candidature, la ministre d’État a rappelé les précédentes contributions de la RDC au sein du Conseil de sécurité. « Notre pays a siégé pour la première fois en tant que membre non-permanent lors de la période 1982-1983 », a-t-elle précisé, ajoutant que « le Congo a exercé la Présidence du Conseil de sécurité pendant la guerre du Golfe qui s’est déroulée du 2 août 1990 au 28 février 1991 ». Cette expérience historique témoigne de la capacité du pays à assumer des responsabilités majeures dans des contextes internationaux complexes.

La candidature congolaise intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires majeurs, notamment en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs, où la RDC joue un rôle déterminant. En accédant au Conseil de sécurité, le pays entend non seulement défendre ses intérêts, mais aussi plaider en faveur d’une approche inclusive et concertée pour résoudre les conflits régionaux.

De plus, cette démarche permettra à la RDC d’apporter son expertise et sa voix sur des questions mondiales telles que la lutte contre le terrorisme, la résolution des conflits armés, le changement climatique et la promotion du développement durable.

Le lancement de cette campagne marque le début d’une mobilisation nationale et diplomatique pour rallier les soutiens nécessaires à l’élection de la RDC. Le processus s’annonce exigeant, nécessitant des efforts soutenus tant au niveau bilatéral que multilatéral pour convaincre les États membres des Nations Unies.

En conclusion, cette candidature traduit une ambition renouvelée pour la RDC d’assumer son rôle de leader continental et d’acteur clé de la gouvernance mondiale. Comme l’a souligné la ministre Thérèse Kayikwamba, « La RDC est prête à apporter une contribution constructive pour relever les défis qui pèsent sur notre monde ».

LA REDACTION

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